Je le rappelle il n'y a pas d'épisode de Ore Monogatari cette semaine, il faudra attendre la prochaine pour le final de cette saison. Quant à Prison School, il y a encore le temps. L'épisode 10 est là, mais l'animé va jusqu'à l'épisode 12, donc c'est tranquille.

Ceci dit il convient de noter cet épisode qui a ce FAMEUX MOMENT CULTE du manga. Ce face à face avec le personnage préféré des fans, le plus bizarre, le plus pervers et le plus imprévisible des personnages qui peuple le manga. Et en effet c'est quand même un sacré moment qui révèle la pensée totalement absurde de l'auteur et son humour super décalé.

Je pense que c'est ce qui représente sûrement le mieux le manga finalement. C'est assez rigolo oui et c'est une scène très forte malgré son ridicule. Je vous invite à venir la voir, avec tout le plaisir que ça pourra vous procurer.

Surtout si vous aimez les fesses.

 

Mais d'abord un gif parce que je sais que vous aimez ça !

 

Les garçons se sont fait avoir par les demoiselles du conseil étudiant et sont maintenant condamnés à être expulsés de la Prison... ils ont bien tenté d'obtenir des preuves du complot contre eux pour éviter ça grâce à un habile stratagème de bras de fer (no coment) mais ça n'a pas porté ses fruits. Ils sont à présent dans la détresse la plus totale.

S'ils se résignent presque tous, Gakuto tombe même pratiquement dans le délire, attendez le gars demande des sauterelles frites avec du riz comme dernier repas, c'est juste immonde... tout semble vraiment perdu pour eux.

Dans cet épisode ils vont tenter un dernier coup. Et on doute qu'ils puissent y arriver, après tout ce n'est pas comme si le manga sortait récemment son 18ème volume...

La première partie de l'épisode n'est honnêtement pas la plus intéressante du lot. On y voit surtout les garçons désespérer, Gakuto délirer, c'est vraiment pas génial, un peu mou niveau humour. Même pour l'intrigue, on voit que Chiyo communique avec Kiyoshi par messages cachés dans la nourriture qu'on leur apporte, c'est même pas hygiénique.

Non l'intérêt peut être c'est un peu Hana qu'on suit en fil rouge pendant l'épisode et qui se révèle toujours aussi folledingue. Elle va peu à peu se souvenir de ce qu'il s'est passé dans l'infirmerie quand elle était cachée avec Kiyoshi sous un lit, tout les deux le bas du corps nu.

(oui ça s'est vraiment passé. oui c'est Prison School).

 

Toujours un personnage assuré d'amuser son public cette brave Hana

 

C'est dans un cours de cuisine, elle s'en souvient de la manière la plus débile qui soit. Elle cherche quelque chose sous sa table et un champignon vient tomber et se ficher entre ses cuisses, ce qui la fait souvenir d'une certaine sensation ressentie à ce moment là dans l'infirmerie avec Kiyoshi.

CE MANGA. HANA. NON MAIS VRAIMENT..... mais c'est marrant, elle qui était un peu coincée dans son trip de vengeance de la pisse, elle va se trouver un nouveau délire, c'est juste taré. Elle a l'air d'une grosse malade mentale quand on la voit aller vers la prison avec un couteau.

Mais on réentendra parler d'elle à l'épisode suivant, et ça c'est très bien, c'est encore un moment totalement taré qui nous attend. Du coup on la laisse sur le côté pour qu'elle décante et qu'elle soit plus fameuse à déguster, merci Hana !

En attendant revenons sur nos garçons. Bon on a un stratagème encore assez intelligent qu'ils font pour pouvoir parler de visu au directeur. Kiyoshi donne une pétition à Meiko mais cache une autre vraie dans d'autres papiers, sachant qu'elle ne la donnera pas au dirlo, ainsi elle le fera de façon indirecte. Mouais, elle est surtout assez débile.

MAIS CA Y EST. A la moitié de l'épisode, le grand moment arrive. Ce moment où face au directeur, les garçons racontent leurs peines mais n'ont pas de preuves, ils demandant plus de temps pour en avoir. Et là leur est posé la grande question :

"Préférez-vous les culs ou les seins ?"

 

Bon sang de bonsoir mais ces mecs..

 

C'est juste... tellement révélateur. L'avenir des garçons se joue donc sur une préférence entre les culs et les seins. Et ça montre tellement ce qu'est aussi Prison School.

Oui c'est une oeuvre totalement cradingue, perverse, mais ça joue aussi énormément dessus avec un humour absurde et totalement unique. Bien sûr que ça ne fera pas rire tout le monde, c'est évident, mais quand on voit ce genre de scène, on se doute bien qu'il ne faut pas prendre la chose au premier degré, c'est impossible.

Je pourrais très bien dire "OHLALA QUEL IRRESPONSABLE CE DIRECTEUR ! Jouer comme ça avec les élèves sur une question de gros dégueu ! Pfff quel animé pourri !!".

Mais ça serait forcément ne pas voir l'intention cachée derrière qui est juste d'en rire en fait... cette phrase n'est pas faite pour être traitée normalement car on s'en fiche tous. Et en rien, absolument rien, ça ne peut faire bander quelqu'un... un vrai pervers n'aura rien à faire de ce genre de débat.

C'est cette débilité qui fait que Prison School est drôle mais pas que. La plus grande débilité c'est de voir le ton ultrasérieux que l'oeuvre prend pour résoudre cette "énigme du sphinx". C'est TOUJOURS du serious business. A aucun moment un personnage ne dit que c'est débile ou quoi, ils réfléchissent sérieusement car si Kiyoshi a bien deviné que la réponse est "les fesses", il doit la justifier.

Et cette justification est toute aussi énorme...

 

Grâce à cette grosse vache dégueulasse

 

Je vous la raconte, je sais que je raconte beaucoup dans cet épisode mais parce que je trouve que rien qu'en disant les faits, ça parle. On sait qu'il ne faut pas les prendre sérieusement et c'est tout de suite drôle, typiquement ça n'a pas tant besoin d'analyse que ça...

Bref, en voyant les seins dépasser de la fenêtre, Kiyoshi trouve que ça ressemble à une paire de fesses et là son cerveau s'emballe. Il dit alors la vérité : au début de l'humanité, nos ancêtre marchaient à quatre pattes et que voyaient-ils devant eux quand un congénère était là ? Une paire de fesses. Mais il s'est redressé et la paire de fesses à fait place à une paire de sein.

Les seins ne seraient alors qu'une pâle copie des fesses qui sont l'origine de l'humanité et il vaut mieux alors préféré l'original à la copie.

MON DIEU MAIS VOILA. C'EST CE QUE JE VOUS DIT. CA PARLE. En lisant on se dit que c'est débile, et ça l'est, mais c'est marrant. C'est marrant tant le ton est décalé et tant le personnage le dit avec un tel sérieux. C'est comme quand un personnage de fiction s'emballe dans un discours qui le tient à coeur et que son ami vient le prendre dans ses bras pour le calmer.

C'est tellement fort en débilité mais tellement bien fait cette scène... ça révèle vraiment beaucoup le ton et la puissance comique de l'auteur. C'est vrai que ce n'est pas toujours drôle mais quand ça tourne autour de cet humour, ça marche très bien. C'est pour ça que le directeur est le personnage préféré de beaucoup c'est parce qu'il représente parfaitement le manga et son esprit.

 

Une grande scène d'anthologie, vraiment !

 

Au terme de tout ça, les garçons ne sont pas expulsés. En tout cas leur expulsion est décalée d'un jour, le directeur jugeant que ça leur sera suffisant pour trouver les preuves dont ils ont besoin pour pouvoir se réhabiliter et rester au lycée pour voir le concours de tee-shirt mouillés (leur première motivation, juste la tristesse de ces mecs franchement).

Un mec qui aime les fesses ne peut pas être mauvais... mon Dieu quelle famille entre celle qui est fan de corbeaux et celui qui est fan de fesses...

Conclusion : un épisode incroyable. L'animé l'a super bien rendu je trouve. Une vraie scène où le décor s'accélère, qui a de superbes illustrations et on notera la grande performance du doubleur du directeur, Keiji Fujiwara (qui a notamment fait Leolio de HxH, Hughes de FMA, Hannes dans SnK...) qui est géniale avec le ton qu'il faut.

C'est vrai qu'encore une fois ce n'est pas quelque chose qui pousse la réflexion très très loin mais j'aime le regard que ça vient apporter sur les oeuvres trop ecchi. Ca joue dessus, il faut l'avouer, mais ça le fait de façon intelligente.

Tous n'aimeront pas, hey moi-même j'en garde un souvenir dérangé. C'est vraiment le genre d'oeuvre qu'on a HONTE de voir. Mais néanmoins... je regarde. Car le plaisir de divertissement est juste très très bon, rarement on s'ennuie devant.

Points forts : Le directeur, le débat des fesses, tout ce délire incroyable, l'humour, Hana

Points faibles : Bof, Meiko est crade, c'est habituel

 

Ces pauvres filles, elles ne comprennent pas non plus dans quoi elles sont embarquées...