Comme promis et étant donné qu'après ça va être dur de pondre des reviews pendant une semaine, on va se faire Prison School ! Je sais que normalement c'est à Aoharu x Kikanjû mais j'avais vraiment envie de traiter ça d'abord.

Cet épisode n'adapte que 5 chapitres par contre ! Du coup on un rythme moins soutenu peut être ? Ca n'empêche qu'il va se passer encore pas mal de choses. Ce qu'on pourra souligner c'est qu'on commence à exploiter des personnages pas vraiment utilisés jusque là du côté des garçon avec Shingo et Jo surtout, ce qui est un bon point.

Et bien sûr on assistera au retour de Hana et ses bêtises. Elle n'a pas changé, celle-ci... donc honnêtement on peut se dire qu'on arrive sur un... plutôt bon épisode ?

 

Certains seront pas toujours d'accord

 

Dans l'épisode précédent ce fut juste mais Kiyoshi a évité l'expulsion pour son évasion. Cependant ça a renforcé l'envie des filles du conseil étudiant de vouloir les virer tous de façon définitive. Ainsi se prépare en secret le plan qui vise à les pousser à l'exclusion. Car si elles étaient relativement passives, désormais elles se lancent à l'attaque.

Et c'est là que l'auteur commence aussi à réveiller des personnages laissés sur le côté. Shingo donc va être une sorte de taupe chez les garçons. Etant soudoyé par de la nourriture par la vice-présidente, il sera pour elle l'espion traitre.

Bon, dans les faits j'ai rien contre ça, c'est une bonne idée et ça montre bien quand même le statut des mecs entre eux et vis à vis des filles. Tout en donnant un rôle véritable à ce personnage qui fut laissé pour compte pendant un moment.

Par contre c'est vraiment dégueulasse, comme la plupart des scènes de la vice-présidente en fait. Meiko, car c'est son nom, n'a rien de si horrible au niveau de la personnalité, elle est juste en kiff sur la présidente et prête à tout pour elle. Mais après son physique est juste difforme et désagréable, puis ses agissements inspirent plus le dégoût que l'excitation.

Après je me demande peut être si c'est intentionnel ? Est-ce que cette fille sert un peu de sex-symbol qui est là pour faire baver les lecteurs ou alors est-ce qu'elle sert justement à montrer qu'une fille trop exagérée dans tout les points qu'on trouverait kiffant, ça finit par être immonde ?

 

En tout cas je la trouve atroce, moi...

 

Comme Shingo accepte, ceci étant dit, elles vont se servir de lui pour connaitre les points faibles des jeunes prisonniers. Et ça, ça mettra en avant un autre garçon : Jo. Le gars qui a toujours sa capuche sur la tête et qui a tendance à cracher du sang.

En effet il est passionné par ses fourmis et peut se mettre en grande rage si quelqu'un y touche. Les filles vont donc habilement en profiter pour le mettre en fâcheuse posture.

Cette scène est peut être une des plus cultes de Prison School pour son achèvement qui marque largement les esprits tant elle est choquante... d'abord les faits : alors que Jo discute avec Shingo, un détachement de corbeau fond sur les fourmis. Evidemment le jeune homme est bouleversé et tente de les aider, la vice-présidente l'en empêche : on ne touche pas aux corbeaux.

Ca l'énerve tant et si bien qu'il la bouscule, se fait mettre une mandale par Hana mais se ravise pour essayer de frapper avec une branche pointue la présidente du conseil étudiant et là... Kiyoshi s'interpose... et... mon Dieu...

Cette scène est encore bien faite pour pas grand chose, on s'implique, c'est très sérieux. Tout est encore premier degré. Ce sont peut être des fourmis, mais qu'il aime... quant aux filles elles sont également super sérieuses, c'est un plan millimétré...

Et forcément même s'il sait être idiot, bah on admire le sacrifice de Kiyoshi qui ira jusqu'à dire que ce n'est pas grave... alors que...

 

OUCH.... OUCH.........

 

On se rend compte que Prison School n'est pas qu'une oeuvre fanservice, même si c'est son principal objet, elle est encore une fois très bonne dans sa mise en scène et l'implication qu'elle donne à chacun des événements.

Même la plus banale des choses et traitée avec le plus grand sérieux. Rien n'est prit en dérision dans ce manga, tout est parfaitement premier degré et c'est peut être aussi la force qu'a l'oeuvre ? Elle veut vraiment s'imposer comme une histoire légitime avec des personnages impliquées qui semblent vivre des aventures folles alors qu'elles sont de la vie de tout les jours.

Non je ne dis pas qu'une branche dans le cul c'est banal. Mais justement, ça devrait être prit comme quelque chose d'horrible, tout le monde dégoûté... mais non ! C'est prit pour un noble sacrifice qui fera que plus tard, Kiyoshi aura davantage le respect de Jo et sera moins exclu qu'il ne l'était alors du groupe des garçons au grand dam de Shingo.

Et celui qui excluait Kiyoshi se retrouve justement à être de plus en plus sur le côté vis qu'il copine avec les filles. Les garçons ne le savent pas encore, bien que Kiyoshi puisse s'en douter, mais on peut se dire qu'il risque gros du coup.

Sinon il reste toujours le gros André masochiste qui n'est pas super exploité mais on va être honnête, personne n'a envie qu'il le soit plus que ça...

On préfère parler de Hana.

 

Bon alors. Comment on explique la situation ?

 

Ouais... entre les problèmes de fourmis, qui s'en sont sorties d'ailleurs si vous vous inquiétiez, et les garçons traitres et victimes... il y a aussi Hana qui tente de prendre sa revanche encore une fois dans cet épisode... et encore une fois ça va se finir n'importe comment...

Le tout départ c'est que Kiyoshi a vu Hana uriner à un moment... depuis elle a vraiment honte et veut que le gars rende la pareille et fasse la chose devant elle... SAUF QUE... QUAND IL L'A FAIT IL Y A EU MALADRESSE ET IL LUI A URINE DESSUS... DONC DANS CET EPISODE ELLE VEUT SE VENGER ET FAIRE DE MÊME SUR LUI... d'où la position...

Oui. Hana est rancunière. Mais c'est ça que je trouve marrant. Plus ça avant, plus les situation sont totalement absurdes. Elle se retrouve à faire des choses cent fois plus honteuses à cause des concours de circonstance... tant et si bien que dans l'épisode, Chiyo entre dans l'infirmerie et ils se retrouvent à se cacher à deux sous le lit.

Sans leur bas et donc elle sent quelque chose sur sa jambe de dur et chaud qui grandit de plus en plus. Ca alors qu'est-ce que ça peut être ?

Mais c'est pour ça que Hana est souvent un des personnages préféré des gens. Parce qu'elle se met avec le héros dans les situations les plus folles possibles pour des raisons idiotes et on peut que rire de leur problèmes. Et dans un sens je trouve que certaines situations sont plus excitantes justement que tout les trucs que pourra faire Meiko et sa paire d'obus...

Hana est probablement un des personnages les plus drôles de la série, avec le directeur...

 

Ce mec est totalement épique.

 

Il est le parfait représentant de l'humour de Prison School finalement. Il prend l'érotisme extrêmement au sérieux avec beaucoup d'impact, de premier degré... et du coup là-dedans, on a quelque chose qui devient marrant tant il est sérieux pour ses bêtises.

Et c'est ça qui est quand même bien dans Prison School. Comme tout est prit au sérieux on a une vraie histoire où il se passe plein de choses mais à bien y regarder, c'est surtout un amas de bêtises et de gens qui pensent n'importe comment.

Alors c'est sûr, si on le prend aussi sérieusement qu'eux, on finira par se dire que c'est n'importe quoi et que cette oeuvre mériterait bien d'être brûlée, crâmée, déchirée, pulvérisée tant elle est obscène et sans la moindre intelligence. Mais si on aime bien rire en prenant la chose au 2ème degré, ça marche. Je trouve qu'il y a une vraie âme dans cette série.

Je continue de regarder avec la même fascination et cet épisode n'a pas à rougir. Entre Shingo, Jo, Hana et le directeur, il s'est passé beaucoup de choses et ça avance bien. Les situations sont folles et présentent le même intérêt que d'habitude.

Moi je dis, la suite est attendue. Sachant ce qui se passe on va rigoler.

Points forts : Développement de Jo et Shingo, le directeur fait rire, Hana est énorme, bel humour

Points faible : Toujours du mal avec Meiko qui me dégoûte plus qu'autre chose

 

On peut être pudiques aussi. De l'intimité que diable.