En fin de semaine c'est toujours ce bon vieux Kiznaiver qu'on retrouve. J'en profite pour dire de ne pas oublier de passer demain car on aura la nouvelle Otakompet', celle de Juin !

Animé de Trigger, studio qui fait toujours couler beaucoup d'encre. Connu pour ses animations révolutionnaires et ses scénarios originaux leur réputation est grande. Et c'est pourquoi forcément on attend toujours leurs animés au tournant et c'est aussi le cas pour celui-là.

Jusque là on peut dire que Kiznaiver ne me marque pas et je ne vois pas en quoi il marquera énormément les gens... en tout cas pas forcément en tant que grande oeuvre comme a pu l'être Kill la Kill ou bien entendu Gurren Lagann (fait par les fondateurs du studio).

C'est pas forcément ce qu'ils cherchent à faire. Peut être un animé qui apprend la vie, les personnages, qui nous fait aimer un petit groupe soudé par un lien particulier. Mais la question qui me vient dans cet épisode... c'est est-ce qu'ils se fichent de nous ?

 

Cours de rattrapage pour ceux du fond qui n'auraient pas suivi

 

Les liens sont de plus en plus puissant entre les Kiznaiver, êtres liés par la douleur et à présent par les émotions. Ils ressentent ce que chacun des autres ressent, ainsi ils travaillent leur empathie, toujours dans ce projet de paix dans le monde. Ce sont des adolescents que, pour certains, rien ne rapproche, qui n'auraient jamais été amis peut être...

(je dis peut être parce que de base, Tenga et Katsuhira, Katsuhira et Chidori, ça commençait déjà à se rapprocher mais soit soit, oublions)

Je découperai cet épisode en deux parties. Il y a la partie plot, du scénario, des explications, tout ça bon c'est intéressant, on verra. Puis ensuite la partie bullshit. Et là on va davantage rigoler.

Commençons chiant. Commençons scénario. Le prof du lycée fait amener la bande de sept à lui pour leur expliquer un peu plus en profondeur le projet Kiznaiver. Comment il a commencé, les premières expériences... le fait que la ville soit expérimentale. Ca explique peut être qu'une femme puisse balancer de la mitrailleuse dans une salle d'arcade, c'est une ville spéciale.

(mais bon ça reste flippant)

On a notamment des histoires sur des expériences qui seraient fait sur des enfants. Comme on est pas bêtes et que Katsuhira non plus, on fait directement le lien entre le héros et Noriko de qui on a des flash back depuis un moment.

 

Facile de faire le LIEN, hahaha

 

On comprend donc que non seulement Katsuhira et Noriko se connaissaient mais qu'ils ont fait parti de la même expérience sur les Kiznaiver lorsqu'ils furent enfant. C'est confirmé à la fin de l'épisode d'ailleurs quand Noriko montre une cicatrice datant de ce moment là. D'ailleurs en allant plus loin on peut supposer que c'est de là que vient le fait que Katsuhira ne sente pas la douleur.

Cette relation que partage donc le héros de l'animé et Noriko s'explique. On sait pourquoi il se sent bizarre, intrigué, avec Noriko. Pourquoi il la colle presque. Au point de, quand elle est là, toujours vouloir être à côté et lui parler.

Bref. C'est chiant. C'est énervant quand Chidori lui parle à la fin, on peut supposer qu'elle veut lui parler de ses sentiments, lui il entend Noriko arriver. Du coup des souvenirs reviennent et il se précipite la voir sans considération pour son amie. OK... BRAVO. Il a le droit d'en avoir rien à faire de Chidori mais ça se fait trop pas pour tout ce qu'elle fait pour lui depuis le début.

Tout ça pour une scène mais d'un drama à la fin... la pluie, les positions... lui qui attrape son bras... elle qui lui montre sa cicatrice... ok l'intrigue avance et on en apprend mieux sur les personnages mais ils en font trop. Et dans cet épisode de façon générale.

Car là on vient de faire la partie plot, ça avance bien. Maintenant regardez un petit peu la partie bullshit présentée par les expérimentateurs.

 

Ils vont bien rigoler ceux-là

 

C'est assez notable dans l'épisode. D'habitude on suit vraiment les Kiznaiver dans l'affrontement des petits défis que les scientifiques leur envoie. Ici on a davantage le point de vue de ces scientifiques justement. Comment ils gèrent leurs expériences, comment ils prennent leurs décisions. Pourquoi pas, ce changement est intéressant.

Mais voilà... l'expérience du jour... étudier un peu ce lien de l'amour. Et là voilà. VOILA. ON RAMENE L'AMOUR SUR LE TAPIS... ET AMENE AVEC UNE DELICATESSE... BON...

Concrètement les liaisons amoureuses sont claires. Yuta qui aime Maki c'est logique, ça se tient vu les épisodes précédents. Chidori qui aime Katsuhira of course. Ce dernier qui aime Noriko, oui on est bien d'accord là-dessus. Tenga qui aurait de l'attirance pour Chidori, certains indices amènent bien à penser à ça en effet.

Mais alors Niko qui aime Tenga... AH BON... ? Avouez que vous l'avez improvisé pour cet épisode car pour le coup rien ne le laisse deviner. Niko c'est la fraicheur et l'innocence. Bien qu'elle joue un personnage, on sait qu'au fond d'elle elle veut vraiment être amie avec les autres et on ne parle pas d'amour dans sa façon de penser... alors... ramener des sentiments pour notre racaille à lunettes... ouch...

C'est tellement mal amené... c'est vraiment mal fait. J'suis désolé mais là ce couple c'est un gros problème on dirait qu'il est là pour caser des personnages qui sont sur le côté...

 

Mais d'où ? D'oùùùùùùùù ?

 

La scène entre eux deux est de fait super gênante. On se demande vraiment d'où ça sort. Et oui Niko les cheveux mouillés et relâchés comme ça, ça lui va mieux. Mais c'est pas la question. Ce couple j'ai envie de dire pourquoi pas ! Mais alors faut des indices dessus...

Là on a la conseillère de l'école qui dit "Hé ! Niko elle a un kiff sur Tenga !", mais comment elle a vu ça ? Le spectateur peut pas le deviner donc on se sent prit pour un imbécile. Un animé ne doit pas faire ça, pas comme ça. Les scènes "d'amour" dans l'épisode passent vraiment mal. Ils utilisent le prétexte d'un typhon pour provoquer des moments "intimes" entre les personnages et c'est nul.

Entre Yuta et Maki ça va car c'est sobre. On a par contre ce masochiste de Hisomu qui se la ramène. Bien il a une utilité ce garçon en fin de compte. Utilité c'est un bien grand mot mais au moins il vit. Il amène de la réflexion aux autres en rappelant que lui les sentiments d'amour ça le gave. Il aime la douleur et la négativité, allant même jusqu'à provoquer Maki pour profiter des sentiments de haine via le lien Kiznaiver qui unit tout le monde.

J'aime pas Hisomu. Clairement pas, je n'aime pas ses délires. En plus à chaque fois il en fait trop. Et il est totalement une pièce détachée du groupe encore. Il vit mais mais il n'a de véritable lien avec personne. C'est sur lui que le programme devrait se concentrer car c'est quand même une personne singulière. Au lieu de se consacrer à inventer des trucs avec Niko et Tenga là...

 

On a demandé un relou ?

 

Si on peut dire que l'épisode fait un peu avancer les choses et varie les visionnages, car on voit tout par les yeux des expérimentateurs, c'était quand même très laborieux et là encore trop forcé. On veut nous faire gober ces relations comme on ferait gober des graines à un canard d'élevage pour le foie gras. A l'entonnoir et avec une pelle.

Moi ça ne prend pas. Je dirais même plus ça m'agace parce que j'ai l'impression qu'on me prend pour un idiot. Je déteste.

C'est dommage. Certaines relations marchent et sont agréables. Yuta et Maki ça marche bien. Yuta est un poil rendu neuneu dans certains moments mais c'est léger et je passe outre. Il a cet instinct protecteur et toujours un peu au-dessus de la mêlée qui me plait. Maki s'ouvre, elle, un peu plus, surtout à lui, donc c'est un super tandem.

Le reste... entre Niko et Tenga qui sortent de nul part et Katsuhira dont les flash back sur Noriko l'empêchent d'écouter Chidori, on ne va pas aller bien loin.

En tout cas on tiendra bien encore quatre épisodes car c'est le temps qu'il reste. Alors on garde le cap et on se laisse mener.

Points forts : Intrigue éclaircie, changement de point de vue, Yuta/Maki

Points faibles : Maintenant que les persos sont amoureux ils pensent plus qu'à ça, Hisomu m'agace, Noriko c'est pas bien mieux

 

En tout cas si on veut faire passer le sentiment de cobayes de labo qui se font balader et manipuler dans tous les sens, c'est vrai, ça marche.