On court, on se dépêche, on va le plus vite possible car le weekend est là. A deux pas. Et j'écris bien weekend et non weekend car c'est comme ça. Pas de gachis, on ne prendra pas les ognons pour des nénufars que diantre.

Purée les correcteurs automatiques me corrigent même pas ognon et nénufar. Ils sont déjà dessus. Bon... SINON OUI. En attendant l'Otakompet' de demain avec une nouvelle sélection de personnages, et si on se faisait un épisode de Dagashi Kashi en totale détente ?

Car c'est vraiment la détente. L'épisode de la semaine dernière avait été parfaitement profitable, super rigolo, avec des personnages au top de leur forme et plein de choses qui se passaient. J'ai trouvé celui-ci pas autant à la hauteur. Mais ça s'explique assez facilement.

Comment ? Mais enfin vous le savez... regardez voir...

... nan oui ça ne regardez pas de cette manière... !

On reste dans le délire des bonbons. Hotaru tente toujours de convaincre Kokonotsu de reprendre la confiserie familiale dans le but que cette confiserie s'associe avec la société de la demoiselle. Ainsi elle enchaine les plans bizarres pour le rendre amoureux de sucreries au point qu'il fasse finalement le choix de suivre la carrière de son père. Oui c'est l'intrigue je le rappelle.

Parce que là on suit les délires autour de différents bonbons mais ils ont bien un sens, on sait que derrière c'est un stratagème de Hotaru pour faire kiffer le jeune homme. Alors ouais au fur et à mesure ça peut n'être qu'un prétexte passionné mais c'est marrant.

Cependant dans l'épisode.... c'était amusant mais ça trainait un peu. En fait j'ai compris pourquoi l'épisode d'avant me faisait bien kiffer. Les gags étaient rapides, duraient peu de temps et étaient exploités à leur maximum. Ca c'était cool. On avait 4 gags en un épisode. Là c'est moitié moins. Du coup ça m'a paru long, surtout pour le deuxième.

Pourtant le premier est vraiment débile. C'est juste Hotaru et Kokonotsu qui font un concours visant à reconnaitre la marque d'un bonbon simplement par le goût. Ca ne devrait même pas me parler tant c'est culturel, tant ça n'a rien à voir avec ce que je connais... pourtant ça m'a fait rire.

Ca se prend tellement au sérieux tout en ne l'étant pas, il y a cet effet décalé qui se crée, qui ambiance la situation... Surtout que Hotaru continue d'être une véritable meneuse de scénario. C'est aussi agréable que Kokonotsu se prenne au jeu et ne fasse pas "pfff ça me gonfle.".

Rien que le fait que Kokonotsu se prête au jeu est un véritable plus

En effet on pourrait s'imaginer, rien qu'en voyant cette image, que Kokonotsu est contraint de ce qu'il lui arrive, qu'il subit la chose et qu'on utilise donc un humour basé sur peut être l'humiliation, la victimisation du héros face à la femme castratrice.

Il n'en est rien. Et franchement c'est assez frais. Voir Kokonotsu s'engager dans tous les délires de la demoiselle de bon coeur, ça fait plaisir. Comme tout le monde est dedans et que personne ne subit, je trouve qu'on arrive mieux à s'y mettre aussi de bon coeur.

C'est pour ça que cette première partie où ils ont goûté plein de trucs que je ne connaissais pas j'ai aimé... maintenant la deuxième... boui... bon...

Encore une fois c'est plein de référence à des trucs japonais. Genre des bonbons qui fournissent assez de calories pour courir 300m... hm... je suppose qu'à l'époque les enfants jouaient aussi avec et il y avait des pubs qui allaient dans la lignée de ce qu'a fait l'animé... donc Hotaru et Kokonotsu qui doivent courir 1500m, tout ça...

Mais je pense que dans les pubs ce n'était pas pour récupérer un carnet de croquis pour éviter que Saya ne le voit car le mec aux lunettes de soleil a fait des dessins dégueux dedans, insistant sur la poitrine de Hotaru et de Saya.

Ce final n'est pas des plus plaisants malheureusement. Un peu trop cliché pour l'originalité de l'animé. J'aurais aimé une chute... moins attendue ?

Désolé mais cette scène on l'a déjà tous trop vu ailleurs

Mais j'suis d'accord, ça a beau être une scène clichée, elle marche dans un certain sens, ce n'est pas ça qui me dérange le plus. Ca ne me fait pas rire, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, certains vont adorer... moi je trouve que ça défonce un peu la relation qu'il a avec Saya... hm... elle est sympathique je trouve pas le fait qu'elle le frappe comme étant valable...

BON. L'intérêt c'est toute la course. Où Hotaru et Kokonotsu parlent du bonbon en courant, en se faisant du simple trajet de la confiserie jusqu'au café quelque chose d'épique alors qu'ils ne courent qu'à 180m par minute, c'est tellement ouf... Grosso modo c'est 10,8 km/h si ça vous donne une idée, soit une course assez lente, honnêtement.

Une course d'endurance moyenne pour des ados ça tournerait plus autour de 12. Mais ils le font remarquer eux-même que c'est pas terrible. Moi j'ai trouvé ce moment aussi lent que leur course. C'était trop, beaucoup trop... ça aurait du durer un quart d'épisode pas la moitié...

C'est marrant mais juste un moment, le côté décalé, exagéré, très bien mais woh... stop... en plus d'où ils courent sur la plage ? Y a pas pire pour courir que du sable... ils sont malades...

Nan vraiment l'intention double pouce levé mais c'est trop long. Le format de l'épisode 3 était bien plus efficace. Bien que je ne sais pas, ça risque de faire avancer les choses trop vite par rapport au support papier... mais c'est quand même plus sympa.

C'est un comble que le moment de la course paraisse si long

Après ça reste cool. C'est la bonne ambiance, c'est les bons moments, Hotaru est absolument géniale. Et Kokonotsu est aussi un bon partenaire de duo. J'aime son côté facile à embarquer dans les délires, il est joueur c'est très sympa.

Mais là l'épisode pour moi se heurte déjà à l'obstacle culturel. Bien entendu, les références de bonbon ne me parlent pas et ne me parleront jamais car je ne suis pas japonais, ce n'est pas ma culture, je ne suis pas le public visé, je n'ai pas grandi avec ces bonbons...

Et ça se heurte également au rythme. C'est un peu lent, surtout la deuxième partie avec la course vers le café de Saya. Changer la coiffure de Hotaru oui c'est sexy mais non ce n'est pas suffisant. Puis je suis désolé pour la violette mais j'ai toujours du mal avec sa tête... et je comprends pas l'intérêt du vernis sur ses ongles c'est pas mignon...

Bien après j'ai aimé. Finalement j'aime bien, l'ambiance est très cool. Je ne peux pas m'empêcher de penser à Barakamon à chaque fois alors que ça n'a rien à voir... juste le côté de petit village de campagne... mais c'est peut être un bon coin facile à exploiter pour générer une ambiance paisible et qui marche... Non Non Biyori semblait se diriger par-là aussi. (faudrait que je continue ce truc moi)

Points forts : HOTARU, la première partie est exagérée comme je l'aime, Kokonotsu s'embarque bien dans les délires

Points faibles : Le public visé est vraiment restreint au japon, saya qui rage sur une histoire de poitrine pas super original, deuxième partie trop longuée

Par contre cette image fait naitre en moi les idées les plus mal placées qui soient......