• The Last Story - Un jour je comprendrais ce titre !



    Salut tout le monde ! 

    Vous savez quoi ? C'est bientôt mon anniversaire/Noël/tout ça, et je vais recevoir des jeux wii ! Plus exactement Xenoblade Chronicles et Pandora's Tower, des jeux que certains doivent déjà connaître. Je suis très très contente parce que ça fait très très longtemps qu'ils m'intriguaient !

    Ces jeux, si on y ajoute The Last Story, forment un peu une sorte de "trinité". Ils sont tous les trois du même genre, du même pays -évidemment- et, faute à une histoire de licence aux states, sont sorties sous le même nom de projet "Operation Rainfall"...Mais je ne suis pas là pour parler de ça.
    Étant déjà en possession de The Last Story, je pensais faire une review de celui-ci d'abord, puis des deux autres quand je les aurais terminés, ce qui peut-être autant dans un mois que dans six.

    Enfin bon, ça me fait une raison de radoter sur des jeux vidéos et ça me fait bouger mes fesses un petit peu, donc j'en profite !

    Mais bref, attaquons-nous donc à The Last Story -La légende de Lazulis-. Et faites attention tout de même si vous comptez jouer, ça peut spoiler !(Pourquoi le sous-titre correspond mieux au jeu que le titre lui-même ?)

    (Ah oui, ça a été fait par un des mecs qui a beaucoup participé aux Final Fantasy...)
    (...)
    (...)

    (Je sens de l'originalité !!!)

     


    Pour des raisons qui m'échappent, ce personnage est souvent comparé à Ganondorf...Etrange...



    Commençons d'abord par l'histoire :

    Nous suivons Zael qui, depuis la mort tragique de ses parents durant la destruction de son village natal, a été élevé et entraîné par Dagran, un autre orphelin. Tous deux ont pour rêve de devenir chevaliers, mais la réalité de la vie fait qu'ils ne se retrouvent que mercenaires, luttant pour leur survie dans des conditions précaires. Avec le petit groupe qu'ils ont formés, ils arrivent sur l'île de Lazulis, seule région encore prospère dans un monde en plein déclin, espérant y trouver le bonheur.

    Durant leur première mission sur l'île, confiée par le Comte Arganan, qui en est à la tête, Zael va acquérir un étrange pouvoir, lié à une ancienne légende, puis faire la connaissance (et tomber amoureux en dix secondes, faut pas déconner non plus) de Calista, nièce du Comte.

    Mais cette paix apparente est bientôt brisée par une attaque -et une déclaration de guerre- des Guraks, race ennemie des Humains.

    Zael va donc vite se retrouver en position de sauveur potentiel de l'île, lui donnant une occasion en or de réaliser son rêve, et celui de ses amis. Mais ce rêve est peut-être plus corrompu que ce qu'il pouvait penser...

     

    Voilà, c'est grosso-modo les premiers éléments importants du scénario, et on est d'accord : C'est du grand classique. Les héros tous orphelins parce que c'est comme ça, le rêve d'accéder à un statut badass, la rencontre de ton TRUE LOVE une nuit de feu d'artifices, le mariage arrangé de TRUE LOVE avec un enfoiré de noble, le simple principe des prolétaires trop gentils VS ces sales péteux de richous (sauf TRUE LOVE parce que hé), et toute ces histoires de guerre...Bah on connaît ! On en a toujours vu, et on en verra toujours...

    Pour ce qui est de la suite du jeu, elle aussi se montre relativement prévisible, que ce soit dans ses bases ou dans ses twist. Les morts notables se sentent un bon moment avant, et le boss final...si vous n'êtes pas aussi teubés et niais que moi, vous le devinerez bien assez tôt.

    Mais même en le sachant, il m'avait fait mal mentalement. Et je trouve que c'est une force, mais on en reparlera bientôt, quand on sera sur les personnages !

    A priori, on part donc sur du gros gros classique du JRPG, mais est-ce si ennuyeux que ça ?

    Eh bien m'est avis que non ! Certes, l'histoire est simple et sans doute trop prévisible, mais elle est à mes yeux extrêmement bien maîtrisée. On ne se perd pas dans des subplots et des passages un peu filler, on reste sur l'essentiel (les 44 chapitres du jeu passant très vite, le tout étant quand même condensé) tout en approfondissant l'univers. L'histoire se laisse suivre sans problème, dans une suite vraisemblable de situations, pour arriver finalement sur les dix derniers chapitres, qui sont avouons-le, les meilleurs de loin.

    Loin d'être originale et jamais vue, c'est une histoire qui a réussi à m'emporter, mais je ne vais pas le cacher, c'est surtout grâce aux personnages.
    Bon, mis à part Zael et Calista, mais j'en reparlerais...




    MES POTOS A MOI !! (Moi aussi j'aimais bien mettre des hauts fashion à ma Syrenne choute *-*)



    Là aussi, je reprends un point qui sera le fil rouge de ma pensée sur le jeu : Sans être particulièrement originaux, les personnages sont parmi les plus vivants que j'aurais pu voir dans les jeux vidéos jusqu'à présent. Et par originaux mes bons sires, je ne veux pas dire qu'ils sont spécialement profonds, avec un passé de ouf et des scènes épiques, non, je les ai simplement sentis très...Humains. 

    Pourtant comme je l'ai dit, on tape dans le stéréotype, j'omets volontairement Zael et Calista car ce sont un peu des contre-exemples, mais Dagran est le stéréotype du meilleur ami mature et viril, Mirania est le stéréotype de la fille gentille et mystérieuse toujours en train de lire, Syrenne est le stéréotype de l'alcoolo bourrine, Lowell est le stéréotype du dragueur et Yurick est le stéréotype de l'emokid.

    Cherchez un peu, je suis sûre et certaine que vous connaissez au moins trois ou quatre persos qui répondent à chacun des critères dans la japanime, ou dans n'importe quoi !


    Et bien croyez-moi, ils m'ont tous touchée (Bon, Syrenne et Lowell encore plus, mais OTP, toi-même tu sais.) , ils dégagent une aura tellement appréciable qu'à la fin du jeu, je les adorais tous et je les considérais comme une grande famille. A mon avis, ça s'explique par plusieurs choses : d'abord cette proximité crée par le fait que durant les phases d'exploration et durant les combats, les personnages parlent entre eux, se disputent, marchent à tes côtés, et ça de façon toujours très variées ! 

    Ou même, dans un des derniers chapitres, alors que le groupe se fait attaquer par une centaine de Reptides, Zael et Syrenne font le pari d'en tuer plus que l'autre ! Et qu'on tue les ennemis nous-même, ou que tu t'approches un peu de Syrenne pour l'écouter, tu les entends vraiment compter à chaque fois qu'ils explosent un ennemi !
    Détail trivial ? Certainement, mais le jeu en est tellement parsemé durant ces phases là que cela fait un ajout  -à défaut d'être essentiel- très sympathique !


    Quelque chose qui m'a plu personnellement -mais qui malheureusement peut aussi bien ne pas plaire- c'est le fait que les persos (le groupe de mercenaires j'entends) ont déjà des aventures derrière eux, ils se connaissent déjà bien, certains depuis plusieurs années, d'autres depuis quelques mois seulement, mais ils se connaissent. 

    Dans pas mal de RPG, tu as souvent des alliés qui viennent se rajouter un par un dans l'équipe, mais là ils sont déjà tous présents, et certains éléments dont on parle souvent -ou non- auraient pu être mis en place dans le jeu...Mais sont simplement expliqués vaguement par les personnages concernés, ou montrés très rapidement en flash-back.

    Je pense à toute l'histoire de la trahison de Zoran, je pense à la bataille durant laquelle Lowell s'est fait sa grosse balafre à la gorge...Tout ça aurait très facilement pu constituer des niveaux à part entière, et ce n'est pas le cas.

    Et ça ne me gêne pas le moins du monde, au contraire ! J'aime bien quand les personnages sont déjà proches dès le début, qu'ils aient tous déjà des aventures en commun, ça établit de très bonnes bases.



    Ici un exemple des discut' pendant l'exploration : Lowell se moquant des bourrins pendant qu'ils ne sont pas là.



    Alors évidemment, je comprends que certains puissent voir ça comme de la fainéantise de donner plus de détails, mais je trouve que ça nous "oblige" un peu à chercher à en savoir plus sur les personnages sans que ça nous tombe tout cuit dans le bec.

    Il y a même certains détails, certains passés, qui ne seront JAMAIS expliqués -et ce même s'ils ont leur importance par la suite- si le joueur n'a pas fait l'effort d'aller parler à ses amis. Et là aussi, j'aime beaucoup, ça donne une vraie légitimité au fait de leur parler régulièrement, et de toujours chercher à prendre de leur nouvelle.

    D'ailleurs parlons un peu des passés...vraiment passés du groupe, leurs trauma etc. ! Autant certains sont développés au travers de certains chapitres spéciaux (Mirania, Yurick -qui nous offre une putain de belle évolution par la suite-) autant d'autres nous dévoilent leur passé...Simplement en parlant entre amis, pendant qu'on se contente de les écouter. Là aussi je trouve ça réaliste, et ça m'aide à m'attacher : Parfois, on a pas besoin de contexte de fou, de retour dans un endroit connu du personnage pour exploiter le personnage en question. Écouter Syrenne ou Lowell me parler dans leur chambre, leurs voix se perdant peu à peu alors qu'ils m'expliquent comment ils ont tout perdu...Désolée ma petite Mirania, mais ça, ça m'a bien plus aidée à les comprendre que toi avec ton chapitre un peu bizarre.

    Mais je t'aime quand même, t'es la meilleure des confidentes ;_;


    Et c'est tout ça qui a fait que le boss final, je ne suis pas demeurée non plus, j'avais des doutes depuis un looong moment...Mais je continuais d'espérer me tromper, parce que je m'étais tellement attachée aux personnages, que je ne pouvais pas admettre ça, je ne voulais pas les voir confrontés à cette réalité ! SURTOUT QUAND UN CERTAIN HEROS NE S'INQUIETE PAS DU TOUT AVANT HEIN.


    Dans l'autre sens, le jeu fait également un bon travail sur les personnages autre que les principaux (excepté pour ça aussi les Jumeaux Guraks, qui manquent cruellement de personnalité...ils en ont une ?)

    Prenons l'exemple le plus frappant : Jirall. On l'aura tous détesté en jouant, on aura tous souhaité le voir mourir dans d'atroces souffrances après toutes les merdes qu'il nous a apportées...Et pourtant, même si jusqu'au bout je l'aurais détesté, je me suis sentie...Triste ? Parce que malgré tout ce qu'il avait fait, j'avais réellement l'impression qu'il ne méritait pas ça. Et j'ai déjà pu constater que je ne suis pas la seule à avoir ressenti ça pour lui, ce qui est à mon avis un coup bien réussi des développeurs !


    Mais mon majeur problème quant aux personnages n'est pas des moindres -au fond les Jumeaux Guraks, osef quand même- : il s'agit des deux héros. Si Zael, bien qu'horriblement fade et peu expressif, pourrait être passable sans Calista, la demoiselle, et le couple qu'ils forment, est juste...urgh, non !



    Oh oh oh, ils sont tellement amoureux, c'est magnifique...(bon, j'aime toujours beaucoup le visuel des scènes à cet endroit, cela dit)



    Calista est le stéréotype de la princesse avide de liberté. Certes, c'est un cliché, mais un cliché au fond compréhensible, mon problème, c'est qu'elle ne fait que se plaindre. Bon, d'une part j'ai toujours trouvé ça extrêmement malvenu, le fait qu'elle aille chouiner que le mec qui a vécu toute son enfance comme un clodo dans la rue a de la chance parce qu'il est libre. Après évidemment, elle sait que le monde extérieur n'est pas tout rose, mais merde...
    Ensuite, même si au fond, elle a raison, la façon dont elle veut que son rêve se réalise est juste...purement égoïste, et si ça renforce le côté humain, le jeu semble la féliciter pleinement pour ce choix, et ça ça me gène.

    Prenez le moment où on va attaquer la base ennemie, qu'elle vient avec, refusant qu'on la ramène en sécurité, et qu'au retour on se fait emprisonner, accusés de l'avoir kidnappée ?
    Pourquoi faut-il limite qu'on se fasse condamner à mort pour qu'elle aille dire qu'elle voulait venir avec nous en premier lieu ? Pourquoi Zael semble t-il considérer ce geste comme un sacrifice héroïque ? Position à maintenir ? J'accepterais, si elle voulait maintenir cette position pour commencer, ce qui n'est pas le cas. Elle semblait ne pas vouloir assumer ses actes au début, et ça ne m'a vraiment pas plu.


    Et son couple avec Zael...Le créateur sait gérer un couple -Horace et Meredith sont crédibles et réussis, Lowell et Syrenne SI, C'EST CANON, CHUT sont juste superbement gérés dans l'évolution de leur relation (pourtant tsundere au possible)- du coup j'ai du mal à comprendre comment Zael et Calista peuvent être aussi tristement plats...

    Ils ont une """""""dispute"""""""" (enfin c'est juste Calista qui boude, veut plus nous voir et va chouiner dans sa chambre, montrant évidemment la femme forte qu'elle est en train de devenir *ironie ironie*) et c'est tout, le reste c'est juste "Je dois sauver Calista !" "Ohh Zael !" en boucle...


    Et ça entraîne quelque chose que je déteste : Le héros qui délaisse ses amis parce qu'après tout fuck them, I'm getting laid now , c'est pas spécialement contre Zael en lui-même, mais je hais cette situation où le héros a des potes, et dès que l'intérêt amoureux arrive, ayé les potes passent après...C'est pour ça que j'ai toujours eu beaucoup de problèmes avec les shippings officiels en fait je pense.

    Bref, surtout pour un jeu où on s'attache extrêmement rapidement aux amis en question, voir que le héros en a plus rien à foutre une fois qu'il a une meuf, c'est totalement frustrant.

    Genre "Oh, tu es mon meilleur ami, tu m'as tout appris, sans toi j'aurais crevé il y a dix ans dans un caniveau ! Mais tu vois maintenant j'ai une copine et elle aime pas notre rêve, alors je lâche l'affaire, démerde-toi ! Pas la peine de rager, j'me tire avec elle, et n'oublie pas que si tu disparais sans explication pendant dix chapitres, je ne t'évoquerais pas une seule fois, alors m'inquiéter, tu imagines bien..."

    Totalement.



    Parce que môsieur préfère serrer sa copine plutôt que rester avec de bons gars comme eux ;_; 




    Ensuite concernant les combats...Eh bien dans l'ensemble ils sont satisfaisants, même si on reprochera toujours un côté un peu brouillon quelques fois, bien que dans d'autres, ce problème soit totalement justifié par l'aspect "champ de bataille". J'ai particulièrement apprécié le fait d'avoir une grosse épée ET une arbalète, ce qui donne au héros un aspect polyvalent assez appréciable.

    On appréciera également la présence d'un "mode tactique" utilisable à loisir (enfin quand tu as ta barre de talent pleine) où le combat se fige, et qu'on peut ordonner à ses coéquipiers la marche à suivre, vu que ces derniers peuvent se montrer un peu noeud-noeud par moment, contre certains ennemis ("Zael, ces monstres sont insensibles à ma magie ! Ils regagnent de l'énergie s'ils entrent en contact avec !!" *continue de leur envoyer des attaques magiques jusqu'à ce qu'ils soient full vie*)...

    Le système de "Magnétisme", point majeur des combats, sans être particulièrement impressionnant est original et bien utilisé, (Enfin ça m'a toujours fait rire tellement c'est logique au final : Tu chouines que tu veux le pouvoir de protéger tes amis; on te file un pouvoir qui détourne l'attention des monstres vers toi, pour que tu te fasses bouyaver la tronche à la place de tes potes...) et de même, j'ai trouvé que la façon dont le jeu exploite les halo de magie et les techniques de dispersion bien pensées et facile d'utilisation.


    Point positif également, même si le jeu a tendance à donner beaucoup d'indices (par les dialogues entre les personnages pendant le combat, ou en faisant clignoter l'icône "inspecter") on note une certaine volonté de ne pas privilégier le bourrinage. Certes, une fois les défenses ennemies percées, on l’achèvera surtout de cette façon, mais comme mon vieux maître m'a dit lorsque je me suis pris ma première rouste : 

    D'emblée foncer sur l'ennemi  comme un mogolo tu iras,
    Les murs ou les fenêtres bien décorées tu te boufferas.


    C'est à dire qu'on doit utiliser une tactique bien spécifique sur chaque boss, avant de pouvoir espérer l'enchaîner en toute impunité (mention spéciale à Nebirous, très original), et le jeu s'arrange pour bien varier la chose, s'offrant même parfois le luxe de petites QTE rendant les combats concernés bien epic comme il faut.

    Au final, je pense que concernant les combats, mon seul réel reproche sera la gestion de la caméra, qui peut se révéler catastrophique durant certains combats où tu te retrouves comme un gros glandu à ne pas savoir où tu es. Mais ceci mis à part, le jeu gère relativement bien les combats. Je trouve ça intéressant de se détacher de l'attaque pure et simple, et de devoir vraiment utiliser l'environnement comme ça, même si chez moi ça se finit malgré tout souvent en...

     

     



    Ahem...

    Sur un autre point, le jeu n'offre pas énormément d'espaces à explorer : Des donjons relativement linéaires, le château, un bateau et une ville. Une ville pour un jeu d'exploration/aventure, c'est bien peu me direz-vous, et vous auriez parfaitement raison. Un jeu RPG aurait, et devrait se permettre davantage de villes. Mais Lazulis, seule représentante du jeu donc, pallie bien à ce défaut, car elle est ENORME.

    Sans la moindre hésitation, dans tous mes RPG, c'est la ville qui m'a le plus donné cette impression de..."vraie" ville ! Toutes ces allées, ces bâtiments, ces cinquantaines de pnjs que tu peux stalker pendant qu'ils se promènent au hasard dans la moitié la ville, que tu peux bousculer, faire tomber en leur jetant des peaux de bananes dans les jambes (quoi, je m'amuse si je veux)...Évidemment, ce surplus de pnj et de décor en demande un peu trop à la Wii, mais j'en reparlerais juste après !

    Niveau quêtes annexes, on reste dans le ultra classique du RPG pour le coup...Que ce soit aider Petit Garçon à retrouver son chat, aider Fille à aller acheter des œufs et de la farine au marché, foutre une raclée à ces sales clodo de gosses qui osent me piquer 100 $ (les meilleurs voleurs du monde, étant donné que j'ai 5 000 $ sur moi) ou aller draguer de la minette sur un balcon, jusqu'à avoir ton propre harem de PNJ qui iront se regrouper dans une taverne, hurlant qu'elle veulent lécher ta grosse épée bien longue et bien épaisse...

    Quoi ?

    En bref, cette ville est particulièrement vivante, et le fait que ce soit la seule qu'on puisse visiter durant tout le jeu renforce cette impression d'appartenance, que c'est TA ville, et que la taverne d'Ariela, c'est TA maison...Que c'est ton endroit où rentrer quand tu es triste, seul...Et qu'en passant la porte, un sourire se forme sur ton visage alors que tu dis "Tadaima !!"

    Lazulis <3

     


    J'adore surtout les lumières de la nuit, ça rend bien je trouve !

     

    On va finir sur les points plus mineurs :

     

    *  D'abord le doublage anglais. Je lis que beaucoup d'anglophones ont été extrêmement déçu que les doublages ne soient pas en américain, comme la majorité des jeux traduits en cette langue, mais en...anglais. L'anglais avec l'accent bien british reconnaissable j'entends, voire même écossais ou irlandais...Bon, en tant que francophone, ça ne me gêne absolument pas, je trouve même ça cool dans le sens où ça change, et que ça donne un petit truc pour les différencier, les différences d'accents...Après je comprends très bien que ça puisse troubler, si y'avait un jeu traduis en france avec que des chtits ou l'accent du sud, ça me ferait bizarre, tout de même ! Bon, quoi qu'il en soit, les doublages sont à mon sens de bonnes qualité. Évidemment, il y a toujours 2-3 pnjs avec des voix WTF, dont des gamins doublés par des adultes...La seule qui m'a vraiment embêtée, c'est celle de Calista, bien trop grave à mon goût...D'accord, c'est bien d'insister sur le fait que les personnages ont entre 20 et 30 ans, plus des enfants avec des petites voix aiguës donc, mais là j'ai vraiment eu du mal...

     

    * Les customisations pour les armures et leur couleur...Alors au début je me disais que pff, c'était ridicule, tant qu'une armure protégeait bien, peu importe à quoi elle ressemble ! Et puis j'ai réalisé que modifier l'amure/sa couleur se voyait dans les cinématiques. Et j'avais envie que moi et mes bro on ait l'air cool dans les cinématiques. Alors j'ai passé je sais pas combien de temps dessus.
    Non, sans rire, c'est une bonne idée, mais faut bien admettre que c'est le détail inutile que le jeu utilise un peu "pour se la péter". Pas primordial, loin de là, mais amusant donc.
    Et les mecs on dû se faire plaisir à mettre les filles en sous-vêtements, avec la teinture d'invisibilité...
    Vous avez pas honte ?! *l'a complètement pas fait avec les garçons*

     

    * Ensuite la musique ! Bon, je vois que c'est Nobuo Uematsu, un compositeur pas mal connu qui s'en est occupé, et je trouve que ça se ressent. Les musiques collent bien aux situations, et si celles des périodes calmes sont très discrètes (L'OST de la taverne restant pourtant un de mes coups de cœur) celles des combats sont endiablées, et donnent vraiment du peps. Je pense surtout à "The one who rules all" qui pourrait déplaire à certains de par son rythme carrément bizarre (et qui s'est fait égorger au studio d'enregistrement ?!!) mais je l'ai apprécié, parce que quand j'ai finalement reconnu les notes principales...Ça a fait très mal. Et c'est une bonne chose je pense, j'ai eu des frissons tout le combat...

    Et évidemment, en parlant de frissons, comment ne pas parler des Toberu mono...Une vraie réussite, qui représente bien le jeu, je pense. Je me serais tapée la honte à le chanter pendant que l'audio de skype était encore en cours. C'était triste...

    Mais ma préférée de toutes reste quand même "Battle General Ashtar", parce que BADASSHTAR, quoi ! Quand je l'écoute, j'ai envie de bouger sauvagement avant d'aller me rouler toute nue sur mon lit, ce niveau de BADASSERIE, hé oui !

     

    * Et dernier point, négatif malheureusement : Le manque de moyen de la Wii. Ou plutôt, le fait que ce jeu soit bien trop lourd pour la Wii...Évidemment, avec tous ces personnages à gérer, la console a du mal à suivre, ce qui provoque de nombreux lag -très chiants pendant les combats- et des chutes occasionnelles de framepad dans la ville. Dire que ce n'est pas bien grave serait mentir : ça m'a même sacrément emmerdé, et a rendu certains boss trèèèès tendus parce que j'avais l'impression de frapper l'ennemi avec un parpaing tellement j'étais lent. Et que les bruits de la wii me déconcentraient ;___;

     

    Conclusion :

     

    Même si ce jeu est loin d'être dénué de défauts -notamment au niveau des lags, du contexte bateau, du scénario plutôt prévisible et de la durée de vie (Entre 20 et 30h, ce qui reste extrêmement peu pour un JRPG)-, je trouve qu'il est juste triste de se focaliser dessus, et de ne pas voir ce que le jeu a à nous offrir à côté. 

    Si je devais trouver deux mots pour ce jeu, ce serait très clairement "vivant" et "honnête", car si l'histoire est on ne peut plus classique, elle est suffisamment maîtrisée pour savoir utiliser les clichés du genre à bon escient, afin de les rendre relativement naturels. L'humour du jeu, et la plupart des personnages principaux sont d'une réelle maturité, loin des héros un peu bêta et enfantins qu'on croise souvent (ILS PARLENT MEME DE SEXE DES FOIS C'EST DES OUFS o______o) et je trouve toujours ça appréciable dans un RPG.

    A défaut d'être originaux, l'histoire, les personnages et l'univers en lui-même, m'ont semblé incroyablement vivants et chaleureux : Même dans les situations dites clichées, je m'inquiétais pour eux, je me battais pour eux, et je me sentais attachée à eux.
    Je pense que c'est le plus important pour moi, lorsque je joue.

    A mes yeux, cette petite famille de mercenaires a fait son boulot : m'embarquer avec eux dans leur dernière histoire, qui aura changé leur vie.

    On me dit souvent que ce qui a joué en la défaveur de The Last Story, c'est d'être sorti un an après Xenoblade Chronicles...Eh bien écoutez, je verrais la différence de mes propres yeux, mais si c'est vraiment le cas, alors je pense que j'ai bien fait de commencer par celui là, je pense que j'aurais pu l'apprécier à sa juste valeur, ainsi.




    A l'attaque !! /o/

     

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