• Pandora's Tower - CHAINE NEBULAAAIRE

     

     

     Vous vous souvenez en décembre, quand j'avais commenté The Last Story, et que je vous avais promis de faire de même avec Pandora's Tower et Xenoblade Chronicles lorsque je les aurais finis ?


    Eh bien vous ne vous en seriez certainement pas doutés en voyant cet article alors je vous le dis : J'ai fini Pandora's Tower et je viens vous faire mon rapport. Par contre vu que je suis à peine à la moitié de Xenoblade avec 55 heures de jeu, n'attendez pas de reviews dessus de suite...J'envisage d'en faire une de mi-parcours dessus, mais je dois encore y réfléchir.

    Enfin bref, nous sommes ici pour parler de Pandora's Tower et qu'en ai-je pensé ? Le jeu a t-il été à la hauteur de mes espérances ? Me suis-je autant éclatée que dans The Last Story, qui m'avait vraiment emportée grâce à son ambiance et son immersion que j'ai trouvée très bien gérée ?

    Mh...Si je ne peux malheureusement que répondre non à cette dernière question, je vais néanmoins m'efforcer de traiter le jeu individuellement, même si certaines comparaisons seront nécessaires, le support et les années de sortie restant relativement proches. Pour le reste, disons que j'ai trouvé les défauts qu'on m'avait décrits au préalable plutôt avérés, mais m'ont t-ils réellement gâché le plaisir du jeu ? Eh bien pas à ce point, mais je comprends que ça puisse gêner...

    Mais venez avec moi, on va en parler un peu plus en détail !






    Comme Elena, faites vous plaisir !



    Une fois n'est pas coutume, revenons d'abord sur le scénario, dernière occasion pour ceux comptant jouer à ce jeu de quitter cet article s'ils ne veulent pas se retrouver bêtement spoilés !

    Ici, l'histoire se déroule dans le royaume d'Elyria livrant une guerre violente au royaume d'Athos, leur voisin. Durant la Fête des Récoltes annuelle, la chanteuse attitrée de la fête -Elena-, se retrouve soudainement frappée d'une mystérieuse malédiction la transformant peu à peu en monstre tentaculaire, et est en conséquent poursuivie par l'Armée qui cherche à la neutraliser. Elena finit donc par quitter son village natal pour survivre, aidée d'Aeron -soldat ennemi qu'elle cachait des autorités, et qui sera également notre seul personnage jouable- et de Mavda -une vieille vendeuse étrangère qui semble en savoir bien plus sur la malédiction qu'elle ne le laisse penser-. Le trio s'installe finalement dans un observatoire abandonné, au pied de treize gigantesques tours, et Mavda explique finalement la situation : S'il veut espérer pouvoir lever la malédiction d'Elena, Aeron devra lui rapporter et lui faire manger douze morceaux de chair appartenant aux maîtres des tours.

    Scénaristiquement c'est pas mal à première vue, c'est assez sombre, bon on a le coup des héros qui sont forcés de quitter leur village et...Et on a un des problèmes du jeu à mes yeux. Si vous ne voyez pas où je veux en venir, je vais le dire plus clairement : En vous racontant peut-être...allez, les dix premières minutes du scénario, je viens de vous balancer toute l'histoire principale. Absolument tout, il n'y aura pas de personnages en plus, pas d'endroits autres que l'observatoire et les tour, non rien...
    Je vous ai parlé de la guerre? De l'armée qui nous suit ? Vous en faites pas, les personnages ne s'y retrouveront jamais
    confrontés directement. (Il y a une seule exception, mais j'y reviendrais)

    Bon vous me direz -à juste titre néanmoins- "Mais Camikan, pauvre imbécile, et tous les flash-back sur les événements d'il y a 500 ans ? C'est une part intégrante du scénario et c'est quand même un cliff quelque part..."
    Mais voyez-vous mes bons amis, j'ai beau avoir beaucoup aimé l'évolution de ces flash-back, j'ai même failli verser une larmichette à quelques reprises, mais soyons honnêtes : Aussi émouvants puissent-ils être, ces flash-back ne deviennent pertinents scénaristiquement parlant qu'à la...allez, je vais être très large, et dire à la neuvième tour ? Tout de même.
    (Et entre nous, c'était un cliff aussi surprenant qu'un héros de shonen qui survit à une attaque soi-disant mortelle)



    Nos trois héros partant à l'aventure (enfin quatre si on compte le mari-pot de Mavda)


    De par ce fait, on s'encre très vite dans une routine "Explorer la tour-Battre le Boss- Rentrer à la maison" qui ne changera pas jusqu'au boss final. J'en reparlerais juste après, mais si concernant le gameplay, j'assimile davantage ce jeu à un Zelda ou à un Castlevania qu'à un Tales of ou à un FF, j'ai tendance à le voir aussi un peu comme un jeu de...gestion ?

    Non je sais je dis n'importe quoi, mais vous voyez genre les Animal Crossing, les Rune Factory *un cookie pour ceux qui le connaissent*, bref les jeux où, passé le feu sacré du début, vous vous ferez des sessions de jeu relativement courtes, le temps de faire un petit tour, de faire ce que vous avez à faire et d'arrêter ?
    Eh bien c'est un peu dans le même genre, au bout d'un moment j'allumais le jeu en me disant « Bon, je vais explorer, casser une ou deux chaînes et revenir nourrir Elena. » et ce pas parce que j'avais la flemme de faire plus ou parce que ça m'ennuyait, mais au contraire parce que ces petites sessions m'empêchaient de me lasser, et me laissaient explorer les différentes tours à mon rythme.

    Enchaînons d'ailleurs sur les tours, et sur le gameplay des combats. Là aussi, difficile de dire quelque chose qui n'a pas mieux été dit ailleurs, mais globalement, j'ai trouvé les différents niveaux assez inventifs, on doit réfléchir sur la marche à suivre sans pour autant que ça devienne impossible d'avancer (ce qui ne m'a pas empêchée de rester bloquée dans la tour du crépuscule sur un truc idiot). Comme je l'ai dit, les tours me rappellent un peu les schéma à la Zelda dans leurs énigmes et leur construction, et cette réflexion étant relativement absentes dans TLS et XC (abrégeons, abrégeons) où tu te contentes de suivre le chemin souvent unique sans te poser trop de questions, c'était quelque part assez rafraîchissant. Sans oublier que le jeu est très fluide, et que malgré des graphismes pas mal poussés, on a aucun lag, ce qui reste bien agréable.
    Bonheur.

    Le timer, représentant l'avancée de la malédiction d'Elena, s'il ne m'a jamais réellement mise à mal, met malgré tout une bonne pression pendant l'exploration, surtout quand on se sait pas particulièrement le temps que nous prendra le trajet du retour. Mais entre nous, je crois que les sons de cloches me stressaient bien plus que le timer en lui-même...Pourquoi sonnes-tu, cloche, je ne suis qu'à 1/5ème du temps imparti...Pourquoi es-tu si cruelle ? ;_; 



    BANDE DE MECHANTS...

     


    Sur un autre point, on reprochera là aussi des répétitions, mais cette fois dans les thèmes et les éléments des tours, mais là c'est plus ou moins voulu et justifié, et ça ne m'a pas plus gênée que ça...Honnêtement, j'ai préféré qu'ils aillent dans ce sens là plutôt qu'ils commencent à inventer n'importe quoi comme éléments histoire de combler...

    La seule chose sur laquelle je rejoins entièrement les avis, c'est la caméra...Évidemment, à côté on a deux jeux où tu as un contrôle partiel ou total de la caméra, du coup, quand tu arrives dans Pandora's Tower et sa caméra figée, tu te sens un peu restreint. Surtout dans ces magnifiques moments qu'on a tous connus un jour du « JE NE VOIS PAS DU TOUT OU JE SAUUUUUUuuute oh une crevasse »

    Bon, je l'avoue, après les premières tours, j'étais vraiment, vraiment VRAIMENT embêtée face au manque cruel de tutoriel, et j'ai galéré un bon moment avant de maîtriser complètement le chargement de chaîne, mais au final, en douze tours à explorer et cent fois plus d'ennemis à combattre, on a le temps de s'habituer...Ah et l'attaque Furie avec la chaîne, j'ai jamais su la maîtriser, à bon entendeur salut !

    Tiens parlons-en de la chaîne d'ailleurs...Mavda confie une chaîne légendaire à Aeron, au début du jeu, chaîne qui lui permet d'extraire la chair des monstres pour nourrir Elena. Alors autant vous dire que moi, en bonne bourrine qui n'aime que les épées, faux, katana, hache ou le corps à corps, et qui se retrouve à devoir viser avec la wiimote, c'était un truc mignon...Là encore, parmi les trois jeux, c'est le seul à réellement faire usage de la wiimote pour viser, pour le meilleur...ET POUR LE PIRE.
    JE DETESTE LA WIIMOTE.
    SURTOUT QUAND ELLE BUG ET FOUT NAWAK.
    CE QUI EST TOUJOURS DEVANT UN BOSS.
    Mais à part ça c'était une bonne idée...A ma propre surprise, je me suis mise à utiliser cette chaîne limite plus souvent que ma faux, et les techniques de combat sont vraiment pas mal pour certaines...
    Mais qu'est-ce que c'est que ces jeux qui essaient de me sortir de mes habitudes de vieille routarde de la vie et de me faire vivre de nouvelles expériences ?!

    Quant aux maîtres des tours, souvent synonymes des rares combats réellement tendus et badass des niveaux, franchement rien à dire. Si j'ai galéré comme un chien contre certains (celui de la tour agreste je l'ai juste HAÏ) il faut bien admettre que le pari est réussi, même si on connaît la technique à utiliser, il n'est jamais dit qu'on réussira sans se prendre de dégâts, voire même sans mourir au moins une fois contre lui. Parfois les design sont un peu spéciaux (et par spéciaux, j'entends le « C'est donc à cela que ressemblera la génération 14 de Pokémon =_= ») mais ils font leur boulot : présenter des boss représentant leur élément de façon efficace et impressionnante.

     


    Ce moment triste où j'ai galéré à mort contre le premier boss, et que je réalise qu'en sachant charger la chaîne, j'aurais mis deux minutes à l'avoir...

     


    Évidemment, quand on est en dehors des tours, notre cher Aeron est occupé à veiller sur sa chère et tendre dans leur petit nid d'amour, et à suivre la routine quotidienne d'Elena, passant sa journée à faire des activités passionnantes...Genre la bouffe...le ménage...laver les vitres...le linge...BON CHACUN SA VIE HEIN...

    Et avant de continuer sur un point essentiel du jeu, je vais parler un petit peu des personnages, spécialement Elena et Aeron, qui semblent bien peu aimés par la fanbase, et j'ai du mal à comprendre pourquoi.
    D'abord, soyons superficiels à mort : leur design. Je suis la seule à trouver la bouille d'Aeron adorable, et Elena toute moe ? Non je veux bien admettre que leur visage -spécialement la forme de leurs yeux par moment- fait trop...japonais, mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties,de mes jeux wii, c'est de loin celui qui gère le mieux les expressions du visage, j'étais vraiment éblouie par moment...Et la forme monstre d'Elena (ou du moins le premier stade, je ne suis pas irresponsable à ce point)..J'étais tellement honteuse de la rendre malheureuse, d'avoir échoué PARCE QUE JE N'AVAIS PAS PIGE QUE LA CHAIR ETAIT CONSIDEREE COMME UN CADEAU, J'AI TOUT FOIRE...j'osais pas la regarder avec son air tout triste et maladif...



    PARDON MA PAUVRE CHOUPINETTE...




    Et sur la psychologie, là, contraire à ce que beaucoup semblent penser, ils m'ont beaucoup plu, même si en effet j'aurais aimé en savoir plus sur eux.
    Oui, je sens bien que les créateurs ont été le cul entre deux chaises pour Aeron, hésitant entre en faire un héros normal ou un Link qui ne parle jamais. Ils ont finalement opté pour un étrange mix, justifiant le tout par un « Oui mais il est taciturne de nature » de façon assez maladroite. Mais au final, « maladroit » est ce qui définit le mieux Aeron, et peu à peu j'ai eu de l'affection pour notre héros...
    (Par contre c'est plutôt au niveau des traductions françaises, mais qu'il vouvoie Elena pendant tout le jeu, ça m'a vraiment fait bizarre...Sûrement parce que l'audio ne traduit pas vraiment d'un tel respect, mais ça m'a surprise...)

    Et Elena pareil, je peux très bien voir qu'elle est trop gentille, veut le bien du monde, a bon caractère et bla bla bla...Et alors ? Je veux dire, c'est si grave que ça ? Oui elle est niaise, si vous voulez appeler ça comme ça, mais je trouve que c'est dans le bon sens. Elle a vécu des traumatismes (rien que le fait d'avoir toujours été végétarienne et de devoir avaler régulièrement de la viande dégoulinante, je trouve ça glauque et traumatisant) et elle vit avec. Il y a pas mal de rage sur elle comme quoi elle est niaise et pas intéressante, mais je trouve ça vraiment peu justifié. Quitte à aller chercher la bouffe H24, je préfère le faire pour une gentille fille que pour une grosse tsundere.
    Je veux bien admettre qu'elle fait toutes les tâches ménagères comme la parfaite petite femelle inférieure qu'elle est, mais elle est très bien gérée, tout comme l'est sa relation avec Aeron, qui aurait pu se réveler anecdotique...

    Si elle n'avait pas été gérable en partie par le joueur lui-même.

    Car oui, le jeu a une partie jeu de drague aussi. Enfin j'appelle ça comme ça. Le deal est simple : tu veux une bonne fin ? Tu veux un autre destin que la MORT ? Eh ben fais un effort et fais plaisir à ta copine.
    Ainsi pour entretenir votre relation et augmenter votre jauge d'affinité, il va falloir couvrir votre petite chérie de robes, tapis, lampes, fric, fleurs et bijoux. Et évidemment pleurer sur combien vous êtes trop pauvre pour ça et faire des heures sup dans les tours pour trouver quelques bricoles à vendre.
    COMME EN VRAI !



    C'est aussi un peu un tamagotchi : tu lui donnes à manger, tu joues avec elle, et tu surveilles sa jauge de bonheur...

     

    Par moment, on a également ces moments typiques des jeux de drague où la demoiselle te pose une question, et tu dois choisir une réponse qui fera monter ou descendre la jauge d'affinité. Bon, rien de bien folichon, mais je me suis parfois retrouvée à hésiter parce qu'à titre personnel, j'aurais mal pris toutes les réponses...
    Eh oh, je vous vois bien à me regarder « Pff c'est parce que t'es une grosse rageuse de la vie aussi... » mais franchement, je vous JURE qu'il y a une question ça donne ça :

    « Aeron, que penses-tu être ma plus grande qualité ? »
    - Vous faites très bien la lessive.
    - Personne ne fait mieux le ménage que vous.
    - Votre cuisine.

    MON AME DE FEMME S'ENFLAMME.

    Mais au final comme je l'ai dit, augmenter l'affection a un rôle crucial dans l'évolution de la relation de nos deux héros : le jeu ne le fera pas à votre place si vous ne faites pas d'effort. Plus l'affection augmente, plus on a de chance de débloquer de nouvelles cutscenes, que je trouve totalement adorables.
    Je trouve ça drôle parce que The Last Story, je critiquais Zael et Calista d'être souvent très clichés et sans saveur dans leur relation, et je craignais que ce soit pareil pour Aeron et Elena, cette idée d'autant renforcée qu'ici, nous n'avons qu'un seul personnage tertiaire pour nous changer les idées.
    Mais au final, la romance est parfaitement incorporée : le scénario versant dans le tragique dès le départ, un peu d'amour dans ce monde de brute ne n'a pas du tout gênée. Elena est peut-être niaise, mais elle ne cache pas ses sentiments pour Aeron, et on a jamais cet espèce de faux-suspense à deux balles « Omg omg vont-ils finir ensemble je me le demande bien c'est tellement subtil!!!11 »

    Sur ce point là, le jeu ne cherche même pas à faire du teasing sur la romance principale, et ça ne m'a pas déplu, pour une fois.

    Et pour moi j'y reviens, c'est la plus grande force de ce jeu : Le dialogue n'est pas nécessaire tant tous les sentiments passent par les gestes et les expressions.
    Par exemple, juste avant le boss final, quand Aeron hallucine et pense voir Elena chanter, avant d'être brutalement ramené à la réalité, il laisse échapper quelque chose à mi-chemin entre un soupir et un sourire ironique sans rien dire. Et pourtant, je pense que de tout le jeu, c'est l'expression qui m'a fait le plus ressentir sa souffrance, rien qu'à travers cette demi-seconde.

    Tant qu'on est sur le boss final, je vais vous parler des fins...Il y en cinq au total, six si on compte la cinématique de fin de timer, et sont classées de la meilleure à la pire...Bon, on est bien d'accord, sur ces six fins, seule la S est réellement heureuse. Comme je l'ai dit, le jeu verse clairement dans le tragique, et si vous n'avez pas la meilleure fin, vous en sortirez au mieux avec un sentiment aigre-doux, au pire en vous sentant comme le pire des enfoirés. Et pourtant, je trouve que ces fins sont bien gérées, toutes apportent leur lot d'émotions, en restant dans une grande simplicité, ma préférée des « mauvaises » restant pourtant la fin A "Ensemble pour toujours" qui comme je l'ai dit, nous laisse sur un sentiment aigre-doux et se rapproche d'un Roméo & Juliette-like, ce qui au fond reste sur la continuité des événements du jeu.
    De toute façon quand on a le même nom qu'une bad end de Ib, ça ne peut qu'être aigre-doux.
    JE DOIS AUSSI FINIR CET ARTICLE...

    Mon seul problème réel avec une des fins doit être l'arrivée de l'armée dans la fin C, en la voyant je me suis quand même écriée « Ah bah comme par hasard. » Non sérieusement, que Aeron soit un sale con insensible et menteur dans celle-là, soit, mais ils étaient où ces mecs de l'armée jusque là ? Il faut attendre une mauvaise fin pour voir d'autres visages humains ? Ça m'aurait sûrement moins gênée s'ils avaient eu une présence un peu plus affirmée au fur et à mesure...

    Quoi qu'il en soit, arrangez-vous pour avoir la fin S, sinon vous allez déprimer vos races.



    Et si vous ne le faites pas de vous-mêmes, Aeron se chargera subtilement de vous faire culpabiliser à mort dans les autres !
    (à part dans la C parce que c'est vraiment un connard dedans)

     



    Parce que c'est ça qui m'a le plus gênée en général, les idées sont bonnes, sur papier ça rend très bien, mais quand -et ce sur n'importe quel support- je commence à penser « Ah si j'avais été eux j'aurais fait ça, ça aurait été mieux rythmé comme ça » etc. c'est qu'il y a un problème.

    Et comme j'aime pas faire genre je sais mieux qu'eux sans exposer mes idées, les voilà : Quitte à modifier la notion du timer ou sa longueur j'aurais vraiment aimé qu'on puisse aller autre part que dans les tours. Cette notion était intéressante, mais les créateurs s'en sont finalement retrouvés eux-même prisonnier, incapable de trouver une bonne excuse permettant à Aeron de passer un moment sans ramener de chair. Et pourtant, vu le contexte, il y en auraient eu...
    S'infiltrer dans un village pour y chercher discrètement de l'eau et de la nourriture aurait été un prétexte juste PARFAIT pour ça, mais ils ont préféré nous mettre un « Ah on a tout à volonté forever /o/ »...
    Je ne dis pas qu'il aurait fallu supprimer le timer, loin de là, mais au moins permettre une petite marge de liberté en plus.

    Ou je reviens sur l'armée, rien que devoir chercher une nouvelle planque, nous forcer à dormir dehors une fois ou deux parce qu'ils sont sur nos trousses m'auraient suffit, mais là, quand au début du jeu on est poursuivis, traqués comme des bêtes et obligés de fuir dans un endroit reculé, pour qu'après deux tours « Oh en fait ils ont plus ou moins laissé tomber, mais on reste ici au cas où. » ça supprime d'emblée la tension qu'on avait, et c'est dommage.
    Et c'est sans doute l'armée la moins efficace de tous les temps...
    Sauf si t'as la fin C, là ça déconne plus attention.

    Ici aussi, le jeu est uniquement disponible avec les voix anglaises eeeet...bah elles sont bien ! On pourra râler rapidement sur les changements de prénoms à la tronçonneuse (Vlan Celes devient Elena, bam Ende devient Aeron, patatra Graiai devient Mavda) mais...étrangement, que ce soit au niveau des prénoms ou des prestations des doubleurs, je les préfère dans la version anglaise.
    Même si j'aime bien le timbre de voix de Mamiko Noto, je trouve le travail de Charlotte Sanderson superbe, elle donne à Elena une voix vraiment douce et adorable sans en faire trop.
    Mavda pareil, là je vous avoue je n'ai pas écouté la voix japonaise mais merde, la voix anglaise fait pile ce qu'il faut...
    Et bon, quelle que soit la langue, je me demande si le doubleur d'Aeron a été payé au mot parce que bon......Non sans rire, c'est pas du mauvais boulot sur lui non plus, j'ai connu des voix plus expressives, mais on va dire que c'est dans le personnage...



    Ceci est son plus grand sourire de tout le jeu.

     

    Oh mais par contre Elena, faut bien le dire...Ses gémissements et déglutissements quand elle avale la chair sont juste OBSCENES, on pourrait faire une dissertation sur comment c'est sexualisé à mort ! Non je sais j'exagère, mais en toute honnêteté, j'avais du mal à assumer le fait de laisser le son sur ces scènes quand ma mère ou ma petite sœur étaient dans le coin, je vous jure que ça fait hentai...

    Niveau musiques, elles ne sont vraiment pas nombreuses, mais dans l'ensemble elles m'ont plu. La plupart sont reprises de musiques classiques, comme le thème principal qui est une reprise jouée et chantée de Liebestraum de Franz Liszt (c'était la minute «je me la pète») mais celle qui m'aura le plus plu est tout de même de Catenae Fortunae , même si au final on l'entend relativement peu, elle est bien épique comme il faut...
    Ah par contre ! Je suis quand même surprise qu'avant d'avoir bouclé le scénario, l'écran de titre n'ait AUCUNE musique, juste un bruit de vent qui souffle...Oui c'est un peu inquiétant et glauque, mais dans ce cas mettez un décor glauque aussi, pas un joli ciel bleu, rahlala...



    Conclusion :


    Si on le compare à ses deux frères de l'Operation Rainfall, Pandora's Tower est définitivement le plus faible scénaristiquement parlant. Mais au final, il n'a pas vraiment à être comparé à eux tant leur public cible, leur contexte, leur gameplay et même leur genre sont différents. Quand les deux autres mettent l'accent sur l'aventure et l'esprit d'équipe, celui-ci met d'abord la solitude, puis la romance et les relations humaines en premier plan, ne gardant au final que trois personnages sur tout un jeu.

    Certes, les défauts sont visibles : caméra figée, scénario beaucoup trop répétitif pour 25h de jeu au total et auto-exclusion de parcelles d'histoire ne demandant qu'à être réellement exploitées.
    Mais au delà de ça, j'ai surtout vu un jeu qui prend le pari de mêler jauge d'affection dynamique, gestion du temps et aventure, ce qui pouvait sembler difficile et prise de tête à la base, qui tente un système de combat avec un touche d'originalité, des environnements variés, et qui arrive à faire du bon avec des personnages qu'on pourrait penser insupportables au bout d'une demi-seconde.

    Au final, un jeu bien sympa si vous voulez quelque chose sur lequel passer du temps, sans pour autant rester dix heures de suite dessus. Il ne plaira certainement pas à tous, mais pour ceux auxquels il plaira, il saura vraiment leur donner du challenge.

    Mais la seule question à laquelle je n'aurais probablement jamais de réponse c'est
    POURQUOI THE LAST STORY AVEC LE LABEL +16 ET SEULEMENT +12 POUR PANDORA'S TOWER ALORS QUE C'EST CARREMENT PLUS DEGUEULASSE ET GLAUQUE ?!

    Ah bah oui, Last Story y'a un roulage de pelle à la fin, tout s'explique.
    Berk berk berk, quels gros dégueulasses ces japonais...



    Et une image officielle pour finir parce qu'elle est mignonne !

     

    Pandora's Tower - CHAINE NEBULAAAIRE

     


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