• Analyses de Malak - Saint Seiya Omega

     

    J'ai fait 25 ans jeudi dernier. Je me sens vieux. Assez vieux pour avoir connu le club Dorothée, et les animés cultes de l'époque. Dragon Ball, bof, j'y tenais pas trop. C'était plutôt son éternel rival qui me faisait kiffer, quand bien même j'étais trop jeune pour savoir ce qu'étais un shonen. Saint Seiya, ou chez nous, les Chevaliers du Zodiaque, fut en quelque sorte mon tout premier animé japonais. Je l'ai naturellement regardé en VF à l'époque, et quand j'ai réécouté ça en VO des années plus tard, ce fut le choc. Je crois que c'est là que j'ai une fois pour toute renoncé à la VF à jamais. Bref, ce n'est pas de Saint Seiya dont je vais vous parler aujourd'hui. En parler serait inutile, ce serait comme traiter Dragon Ball. Je vais plutôt causer de sa « suite » si on peut dire, sortie y'a deux ans : Saint Seiya Omega.

    Alors, déjà, au cas où des gens qui ne connaîtraient pas Saint Seiya liraient cette review ( honte à eux ) un petit point sur le Saint Seiya normal. C'est à l'origine un manga de Kuramada publié pour la première fois en 1986, et qui a été adapté en animé quelque années plus tard, plus connu en France sous le nom absurde de Chevaliers du Zodiaque. C'est l'histoire de gars appelés Saint, qui doivent servir et protéger Athéna, et portent pour cela des armures qui peuvent être de Bronze, d'Argent ou d'Or. On suit Seiya, Saint de Pégase, et ses amis, dans leur bataille contre les forces du mal qui en voudraient à Athéna. Après cela, il y a eu Saint Seiya Lost Canvas, un autre manga, qui fut lui aussi adapté en animé, racontant ce qu'il se passe 200 ans avant, lors de la première guerre contre Hades. Puis vint donc Saint Seiya Omega, un animé original qui se déroule un peu plus de dix ans après les évènements de Saint Seiya.

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  • Analyses de Malak - Mahouka Koukou no Rettousei

     

    Avant de commencer, je voudrais dire merci. Oui, merci à cet animé que je vais commenter. Car je ne pouvais continuellement faire des reviews d'animés que j'ai aimé, et vous dire comment c'était bien et qu'il faut les voir de suite. J'ai aussi parfois besoin de me défouler sur quelque chose, et me répandre en critiques négatives. Après tout, s'il n'y avait pas de mauvais animés, il n'y en aurait pas de bon, faute de comparaison, non ? C'est aussi en voyant un mauvais animé que les bons nous paraissent encore plus bons. Les mauvais animés sont utiles, et faut savoir les remercier de leur existence. Ceci bien sûr ne nous empêche pas de les rouler dans la merde, et je ne vais pas m'en priver. Voici donc l'horripilant Mahouka Koukou no Rettousei, ou en VA, the irregular at magic high school.

    Quand cet animé avait été annoncé, et que Wakanim a sauté dessus pour acquérir sa licence, faut dire qu'on avait un fort emballement et enthousiasme. Mahouka Koukou no Rettousei est à l'origine un Light Novel, et l'un des plus vendus au Japon, au point de rivaliser parfois avec le numéro un : SAO. Son adaptation animé a été produite par le studio Madhouse, connu pour ses animés généralement de très bonne factures, dont Death Note, Hunter x Hunter ou plus récemment Parasite et Death Parade. Le chara-design avait l'air beau et soigneux, et le synopsis engageant. Alors, pourquoi une telle déroute ? Qu'est-ce qui a buggé au point que quasiment toutes les critiques soient unanimes en désignant cet animé comme l'une des plus grosses catastrophes de l'an dernier ? Malak a mené l'enquête pour vous.

    On notera que moi, Otaclem, j'ai également vu cet animé absolument chiant. Je l'ai même classé deuxième dans les pires animés de l'année dans mon bilan 2014. Croyez-moi, ça vaut d'éviter le coup d'oeil à cette bouse infâme.

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  • Analyses de Malak - Shingeki no Bahamut

     

    Alors, aujourd'hui, petite leçon culinaire. Je vais vous concocter une petite douceur, toujours très appréciable. Ce plat s'appelle un « bon animé ». Il y a plusieurs recettes et ingrédients possibles pour y parvenir. Généralement, tous se valent, du moment qu'on arrive au temps désiré « bon animé ». Pour ma part, je vais utiliser cette fois ci un jeu de cartes à jouer et à collectionner, style Magic the Gathering. Dans ce plat, les ingrédients habituels : divinités, monstres, anges, démons, magies démesurées, bastons dantesques, etc... A coté de ça, on y ajoute des personnages sympas et intéressants. On mélange bien, puis on verse un grand verre d'héroïc-fantasy épique. Pour l'assaisonnement, une animation classieuse et une fine touche de musiques grandioses. Laissez chauffer. Puis enfin, ajoutez un zeste d'humour, et tartinez avec une bonne dose de rebondissements. Bravo : vous avez concocté un Shingeki no Bahamut !

    Shingeki no Bahamut ( bon présage le nom déjà ) est un animé de douze épisodes, sorti en automne 2014, et tiré du jeu de carte Rage of Bahamut, sur Iphone ( auquel j'ai personnellement jamais joué, et je m'en tape ). Quand j'ai lu ça, que c'était un animé adapté d'un jeu de carte, je me suis dit plus ou moins ce dont vous vous doutez : « Pouah, ça va être de la meeeerrrrde ». Eh bien ça prouve que je suis un gros con empli de clichés. Cet animé, bien que court, m'aura envoyé une salve orgasmique en pleine poire et ailleurs. Ce fut la bonne surprise de cet automne.

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  • Analyses de Malak - Kill la Kill

     

    C'est encore Otaclem ! Je sais ce que vous allez dire... il y a eu déjà des reviews de Kill la Kill sur ce blog... mais Malak, qui est décidément à fond dans le Kill, avait envie de le faire et je trouvais ça sympa de voir un peu sa vision qui est différente de la mienne. Donc n'hésitez pas à lire même si vous avez déjà lu celles que j'ai faites, ça changera quelques points de vue ! Vous vous y retrouverez peut être même mieux, qui sait ? A toi Malak !

    L'animation japonaise est très diverse et variée ; c'est ce qui fait sa force. Il y a des animés de tous les genres, de tous les goûts. Il y a des shonens, des ecchi, des school life, des méchas, des fantastiques, des policiers, des SF. Il y en a basés sur l'action, l'aventure, la romance, le fan-service, le mystère, le sport. Il y en a des sérieux, des drôles, des sombres, des légers, des mâtures. Et il y a Kill la Kill.

    Survoltée, hypersexuée et totalement frappadingue, la première série du studio Trigger fait l'effet d'un électrochoc dans le monde de l'animation japonaise. Cet animé a un goût prononcé pour le grand nawak, que ce soit dans l'histoire, les personnages et l'animation. Les dessins flashis et grossiers ajoutent à l'ambiance totalement WTF qui s'en dégage. Mais c'est ce fait qui a fait son succès. Kill la Kill, c'est du grand n'importe quoi, mais du n'importe quoi assumé. C'est drôle, c'est jouissif, c'est délirant, mais en même temps, ça raconte quelque chose. Y'a un vrai scénar derrière, un vrai message, bien qu'il paraisse occulté par les délires en délires. Petit résumé :  

    Dans un japon post-apocalyptique, il existe une Académie, Honnôji, gouvernée d'une main de fer par la déléguée en chef des élèves, Satsuki Kiryuin, et son fidèle Conseil des Quatre. Toute la ville est sous son emprise, et elle fait respecter sa loi martiale par le biais des uniformes Goku, qui accordent force et puissance à ceux qui les portent. C'est alors qu'arrive Ryuko Matoï, adolescente rebelle, qui n'entend pas se conformer à la dictature de Satsuki Kiryuin. Afin de trouver le meurtrier de son père, elle va revêtir un vêtement vivant, le Kamui Senketsu, qui va lui permettre de rivaliser avec les uniformes Goku de l'Académie. Commencera pour Ryuko une série de combats et d'épreuves qui l'amèneront face à la famille Kiryuin et leur complot mondial pour la domination du monde.

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  • Analyses de Malak - Akame ga Kill

     

    Connaissez-vous la différence entre un shonen et un seinen, les amis ? Tous les deux sont des formes de manga. Un shonen est classifié pour les enfants/adolescents, et on aura toujours plus ou moins la même chose : un héros sympa qui a une quête, un idéal, un but. Il possède généralement un pouvoir propre ou une capacité unique. Il se fera des amis partageant un même but, progressera petit à petit, il y aura un vieux maître, un méchant pas gentil, et le tout dans une ambiance tout compte fait assez légère et souvent humoristique. Dans le style, on peut citer des trucs comme One Piece, Fairy Tail, et ainsi de suite. Un seinen lui est classifié pour les jeunes adultes. Ça peut reprendre à l'occasion certains code du shonen, mais on trouvera plus volontiers des morts, du sang et du dramatique que dans un shonen. Je peux là citer l'Attaque des Titans, Bersek, et d'autre. Eh bien l'animé que je vais vous présenter, lui, il transcende ces deux genre là. Pas shonen, pas seinen, un peu des deux. Un truc pas commun. Mais penchons nous donc sur Akame ga Kill.

    Akame Ga Kill, ou en français Red Eyes Sword, est un manga de Takahiro commencé en 2010. Avant cet année, il était assez obscur et peu connu, et c'est l'animé dont je vais vous parler qui l'a rendu célèbre. Cet animé fut la surprise 2014. Il a rapidement atteint un niveau de popularité que pas grand monde n'avait prévu, encore moins les éditeurs. Du fait de cet engouement, le manga a été sorti chez nous à cette occasion, et l'animé est dors et déjà prévu en DVD, ce qui est fichtrement rapide. Donc, Akame ga kill, de quoi ça cause ?  

    Tatsumi est un jeune aventurier venu de la campagne faire fortune dans la capitale de l'Empire. Mais il va vite se rendre compte que ce royaume est immensément corrompu, et qu'il y règne la violence et l'insécurité. Il va rejoindre malgré lui le terrible gang d'assassins Night Raid, qui travaillent pour la Rébellion visant à faire chuter l'Empire, et son cruel Premier Ministre, responsable de tous les maux. Chacun des assassins de Night Raid utilisent des Teigu - ou Armes Impériales - des objets magiques conférant un pouvoir ou capacité spéciale à ceux qui l'utilisent. Mais l'Empire corrompu s'en sert aussi. Tatsumi et Night Raid, dans leur lutte pour la liberté, vont devoir affronter les terribles chasseurs de l'ombre de l'Empire, les Jaegers, dirigée par la cruelle Esdeath.

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